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Le Golf en 1993

Originaire du Nord, ils se sont installés en janvier 93. Ils ne connaissaient de Courdimanche que Mirapolis, qui était déjà fermé. Ils venaient d’acheter, quand ils ont entendu à la radio Courdimanche donné en exemple, pour ses records de froid ! Leurs premiers contacts ont donc été le froid et le vent. Les anciens n’avaient pas construit là à cause du couloir de vent et des sols argileux.

Tout de suite s’est créé un esprit de solidarité de quartier : avec d’autres familles et leurs enfants, petits, avec ceux qui avaient le tire-bouchon manquant. Puis une solidarité d’école, à pied ou en covoiturage, de mode de garde. Tous face au terrain vague.
Mais c’est grâce au lien avec la paroisse qu’ils ont connu les gens du village et les anciens, le menuisier, le ferronnier, qui pour certains sont des grands-parents de substitution pour leurs enfants. Quand il a fallu chercher plus grand (ils ont cinq enfants) et que le travail s’éloignait à Vélizy, ils ont opté de rester à Courdimanche.

Ils ont déménagé de cinquante mètres. L’école, les copains, les amis, on ne casse pas tout ça !

Le dimanche, ils faisaient leur promenade des merveilles ; ils montaient par le terrain vague, rencontraient des chardonnerets et, à la mare Saint-Martin, des grenouilles ; un petit tour par l’église et ils redescendaient en longeant le golf. Leur promenade des merveilles ! Quand ils ont baptisé leur troisième enfant, à la Toussaint, la messe se faisait traditionnellement à Boisemont.
Les grands les ont suppliés pour qu’elle soit baptisée à Courdimanche. Les enfants se sentent d’ici.

“C’est par hasard que nous sommes arrivés, mais c’est par choix que nous sommes restés. On a fait le chemin par l’intérieur, on a découvert l’âme du village.”