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Le village en 2007 : Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux

En traversant les champs par Vauréal, Courdimanche perché comme ça là-haut leur a tout de suite plu. Ils étaient venus déjeuner chez des amis, et sur internet ils avaient cherché dans ce coin là.

Ce jour-là, ils venaient visiter une maison, toute moche, dans un fond de vallée, mais leur maison actuelle était entrée dans l’agence en même temps qu’eux. Ils furent les premiers visiteurs, se sont décidés en vingt minutes, le village, les pierres, le cachet, le jardin… ils ont tout pris. Le jour de la signature, ils ont appris que les parents de la propriétaire étaient les propriétaires du café de la Goutte d’Or, juste à côté d’où ils habitaient. Ils devaient passer par ici.

“Ce que j’aime dans les pierres c’est qu’il y a vraiment une histoire. On la sent, on s’y sent bien, une certaine Mme Bourges, une mémé un peu originale, habitait là.
Courdimanche ce n’est pas du tout un choix, mais on l’a choisie en la voyant ! C’était aussi pour les enfants, pour ne pas les voir grandir en cage, s’éloigner de Paris. Ici on ouvre la porte et ils sortent. Notre fils de dix ans, a été très bien accueilli avec un « Bienvenue dans la bande », bande de cinq garçons dans la classe de CM1/CM2.

À Paris, il pouvait aller à la boulangerie juste en bas de chez nous, tout juste. Ici, il peut y aller seul et aller prendre l’air quand il veut. On a très vite vu que c’était tranquille. Quand ils reçoivent leurs copains, ils profitent de cet espace, jouent dans le village, ils savent ici qu’on peut les laisser.” 

Le lien entre le haut et le bas ? 

Ils espèrent qu’il va se faire avec les nouvelles constructions. 

Envie de rester à Courdimanche ? 

“Quand j’étais enfant, je déménageais tous les ans, alors je ne sais pas, cela fait cinq ans qu’on est là. On est des nomades dans le monde du spectacle.”