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La Louvière en 1994

J’y suis arrivé, il y dix-sept ans. Originaire de la Flandre où la culture nordique est très ancrée.
Faire la fête, un long week-end, c’est là-bas que je pars, même s’il y a beaucoup de choses à faire le week-end ici, le troc aux plantes, les 24 heures de l’art…

Il manque une âme, l’âme pour moi, c’est le bistrot du coin dans le Nord, un lieu intergénérationnel ! J’ai connu ici une retoucherie, des cafés, un pub. Il y a deux pizzerias, une agence immobilière…L’hiver c’est sombre, fermé, il faut l’ouvrir, l’aérer, donner envie d’y aller.
Un marché. J’aime les marchés, j’aime aller chercher légumes et fromage… et boire un verre. J’ai connu cela dans le Nord, à la terrasse d’un café. Il n’y a pas de piste cyclable.

Il faut être précurseur sur les technologies urbaines, en écologie, comme les jardins familiaux. Mais nous ne sommes pas tous des décroissants. Ma moto est une nuisance sonore ; tous faits et gestes doivent être maîtrisés, il faut mettre des antibruit partout, on va perdre la légende Harley Davidson.

Courdimanche, c’est la ville du métro-boulot-dodo, la ville à la campagne, pas perturbée par le trafic routier intempestif. On a la tranquillité, la tranquillité sociale aussi. Je reste ici pour mon travail, j’ai fondé ma famille, avec ma femme originaire du Val-d’Oise, je m’y sens chez moi, côté professionnel. Le village, la campagne, promener son chien dans un champ derrière, les citadins ont l’impression que c’est la campagne.

Pour moi ce n’est pas la campagne ! Elle est là-bas dans le Nord !